Par Caroline Mendoza
Ce qui est bien avec Anne Claverie, c’est qu’elle fait partie des gens qui font « ça » comme « ça ». Non pas à la légère, mais parce qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher.
A certains égards ceux-là sont des chanceux : ils n’ont pas de temps à perdre avec les Pourquoi ? Avec les Comment ? si, bien sûr : ce sont des Quêteurs de l’absurde, des Colonisateurs des Outre horizons.
En d’autres termes : des toupies qui ne tournent pas rond, au point de dessiner partout où elles passent des trajectoires toujours inattendues.
Sculptures, Photographies, dessins, collages, installations éphémères… Patiente et laborieuse comme l’araignée des bois, elle n’en finit pas de tisser sa toile où piéger bribes de sons, fragments de sens, éclats de lumière.
Avec beaucoup d’exigence, une bonne dose de poésie et autant d’humour.
C’est sans doute cette joie essentielle – existentielle- qui donne sa pétillance à chaque œuvre. Une marque de fabrication simple et subtile, comme elle…
Dans sa Terra Ingognita, le vivant renaît de la matière : le pneu devient arbre, étoile de mer, conques ; le papier photographique, haché menu puis assemblé, écailles luisantes ; le métal, ciselé en guirlandes, pluie de gouttes ou de feuilles cliquetant dans le vent des jardins.
De clins d’œil en métamorphoses, le métabolisme de la matière invente un métalangage. Sa grammaire ? Le pied de nez iconoclaste.
A certains égards ceux-là sont des chanceux : ils n’ont pas de temps à perdre avec les Pourquoi ? Avec les Comment ? si, bien sûr : ce sont des Quêteurs de l’absurde, des Colonisateurs des Outre horizons.
En d’autres termes : des toupies qui ne tournent pas rond, au point de dessiner partout où elles passent des trajectoires toujours inattendues.
Sculptures, Photographies, dessins, collages, installations éphémères… Patiente et laborieuse comme l’araignée des bois, elle n’en finit pas de tisser sa toile où piéger bribes de sons, fragments de sens, éclats de lumière.
Avec beaucoup d’exigence, une bonne dose de poésie et autant d’humour.
C’est sans doute cette joie essentielle – existentielle- qui donne sa pétillance à chaque œuvre. Une marque de fabrication simple et subtile, comme elle…
Dans sa Terra Ingognita, le vivant renaît de la matière : le pneu devient arbre, étoile de mer, conques ; le papier photographique, haché menu puis assemblé, écailles luisantes ; le métal, ciselé en guirlandes, pluie de gouttes ou de feuilles cliquetant dans le vent des jardins.
De clins d’œil en métamorphoses, le métabolisme de la matière invente un métalangage. Sa grammaire ? Le pied de nez iconoclaste.